Lors du vote du budget 2010, le Maire propose que pour faire face aux investissements de la commune :

« La somme de 260 000.00 € affectĂ©e en section d’investissement recettes Ă  l’article 024 Produits des cessions correspond Ă  la vente des logements communaux situĂ©s rue Jean Morin ainsi qu’à la vente du terrain du presbytère. »

Patrick BESNARD au nom du groupe Gahard Autrement rĂ©pond Ă  cette proposition : « Nous ne voterons pas un budget qui conduit inĂ©vitablement la commune devant des difficultĂ©s financières, dues Ă  la fois Ă  la simultanĂ©itĂ© des deux projets que sont l’école et centre culturel et au « surdimensionnement » de ce dernier. Nous vous laissons l'entière responsabilitĂ© de vos choix.

Nous avons toujours regretté que le projet actuel de l'école n'ait pas été réalisé lors du mandat précédent, provoquant ainsi un décalage d'investissement indispensable à un bon équilibre budgétaire. Nous avons toujours démontré, par réalisme, que la capacité de remboursement dégagée par le budget de fonctionnement ne nous permettait pas d'aller au delà d'un investissement de 800 000 € pour la salle polyvalente. Nous sommes aujourd'hui à 1 100 000 € sans les équipements intérieurs requis pour un bon fonctionnement de ce centre.



Devant la difficulté, la seule issue pour l'instant, proposée par Mr Le Maire semble être la vente des bâtiments communaux que sont le presbytère et les logements rue Jean Morin. Nous nous opposons à l'inscription au budget de la vente de ces bâtisses pour plusieurs raisons: - Ces bâtiments renferment des locatifs à caractère social qui prennent une importance de plus en plus significative. - Ces bâtiments représentent une assise foncière et un patrimoine communal acquis par les générations antérieures. - La vente de ce patrimoine nous laisse dubitatifs quant à la recette de trésorerie nette qu'elle laisserait sachant que la commune a encore des encours près des banques concernant ces logements.



Sachant que nous allions au devant de difficultĂ©s, nous vous avons questionnĂ© Ă  plusieurs reprises sur le financement de votre projet. Les rĂ©ponses sont toujours restĂ©es Ă©vasives, nous laissant nous et les administrĂ©s dans le doute le plus total. Est- ce de l'insouciance ou de la dissimulation ?

Sonia BIDAULT, Cécile GAILLARD, Anne TROCCAZ, Michel BELLIER, Mickaël GUEGUAN, Frédéric MORETTI et Patrick BESNARD. »